À la limite de la frontière coloniale: les Algonquins au 19e siècle

Qui : Leila INKSETTER 
Quand : vendredi 16 août à 13h
Où : Musée de la civilisation
Prix : gratuit

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Le 19e siècle correspond à une période de grands changements pour les Autochtones du Moyen-Nord. En quelques décennies seulement, de nouvelles institutions comme le catholicisme, les réserves et la Loi sur les Indiens ont été appliquées à ces groupes de chasseurs, alors que s’effectuaient une colonisation euro-canadienne et un développement de la foresterie du sud vers le nord. Cette présentation examine la réponse des Autochtones, en prenant l’exemple des Algonquins des lacs Abitibi et Témiscamingue. En se concentrant sur l’organisation sociale, elle montre comment les Algonquins ont utilisé et intégré ces institutions pour des raisons qui leur sont propres, révélant une dynamique insoupçonnée.

Leila Inksetter a travaillé comme archéologue avant d’entreprendre un doctorat en ethnohistoire au département d’anthropologie de l’Université de Montréal. Elle s’intéresse aux questions politiques, religieuses et juridiques chez les Autochtones, ainsi que leur transformation historique en contexte colonial. Elle a publié Initiatives et adaptations algonquines au XIXe siècle aux Éditions du Septentrion, en 2017. Ses travaux se caractérisent par une approche multidisciplinaire. Elle est professeure au département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal, où elle enseigne les questions autochtones.

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