1757: l’autre histoire de la prise du fort William-Henry

Qui : Geneviève C. BERGERON
Quand : Dimanche 16 août 2020 de 13h à 14h
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Au début du mois d’août 1757, sur les rives du Lac George, dans la colonie de New York, l’armée française assiège le fort britannique William Henry. Les Français sont accompagnés de leurs alliés amérindiens, provenant de la vallée du Saint-Laurent et de la région des Grands Lacs. Après un siège d’une semaine, la garnison britannique se rend, le 9 août 1757. Durant cette journée et la suivante, les alliés des Français vont s’en prendre aux militaires défaits. Ils pillent, ils capturent des prisonniers, ils scalpent et ils exhument les morts. Les rapports qu’ont faits les coloniaux et les métropolitains de ces événements, et qui en ont teinté la perception d’hier à aujourd’hui, ne donnent pas voix aux principaux acteurs. Dans la culture guerrière amérindienne, ces gestes revêtent une symbolique précise. Les actions des alliés témoignent aussi d’un long processus d’intégration à l’organisation militaire, économique et culturelle coloniale.

Détentrice d’un baccalauréat et d’une maîtrise en histoire de l’Université Laval, ainsi que d’une maîtrise en administration publique de l’ENAP, Geneviève C. Bergeron travaille comme experte-conseil en performance des organisations publiques au gouvernement du Québec depuis une dizaine d’années. Dans ses loisirs, elle est reconstitutrice historique au sein de la Garnison de Québec et de la Compagnie des canonniers-bombardiers de Québec. Elle s’intéresse à l’histoire militaire de la guerre de Sept Ans ainsi qu’à l’histoire sociale des dernières années du régime français.

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